lundi 31 mars 2008

La Chine, nouvelle déchetterie de l'humanité?

On déplore trop souvent la disparition de certaines espèces, mais saviez-vous que d'autres prolifèrent à une vitesse hallucinante?

Parmi celles-ci, la race expat, espèce à part.
Cette dernière prend racine principalement aux Etats-Unis, mais affecte bien sûr d'autres pays d'Europe.
L'expat mâle n'est rien dans son pays, c'est un raté. Alors il part à l'aventure au pays de tous les possibles. Le chevalier des Grieux tenté par le Nouveau Monde aurait-il osé s'aventurer dans ce nouvel Eldorado qu'est la Chine?
Toujours est-il qu'une fois sur place, l'expat mène une vie de fastes grâce à un son niveau de vie qui a scandaleusement grimpé. Il peut tout à coup posséder les choses en un claquement de doigts, ainsi en va t-il de même pour les êtres humains... Car lorsque l'expat marche dans la rue, aussi laid et dégoûtant soit-il, une pléthore de Chinoises candides et peu farouches se retournent sur lui, en murmurant à l'oreille de leur voisine des commentaires que la morale chinoise réprouverait.

Néanmoins, si l'expat assoiffé se prête volontiers au jeu du palpé-roulé avec ces pauvres Chinoises trop avides de pouvoir, il ne se mêle pas forcément à la masse. Le Starbucks est son QG, le McDo et le KFC sont devenus sa cantine. Il atteint le summun de l'expat-attitude lorsqu'il se dandine fièrement avec son gobelet en plastique Starbucks, tout comme Gad Elmaleh dans son spectacle, la bouteille de coca à la main.

L'expat arrogant passe ses nuits à écumer les boîtes comme il ferait son marché, trop heureux d'avoir un tapis de Chinoises sulfureuses à ses pieds. Lorsqu'il émerge de son lit qui ne compte plus les personnes qui s'y sont glissées, l'expat ne répond qu'au mot "business", ne communique qu'en anglais (vulgaire, c'est mieux) et refuse obstinément de lire les sinogrammes, s'il ne rejette pas simplement la langue chinoise.
Malgré tout, il adoooore la Chine et rêve d'y rester jusqu'à la fin de ses jours.

Bon ben il me reste plus qu'à me faire nonne hein!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui, je l'ai déjà vu ailleurs qu'en Chine cet "expat", a la différence prêt que les chinoises sont maliennes, sénégalaises, ivoiriennes...que l'expat est souvent expat"e" et les chinoises, nos jeunes hommes les plus virils...que l'alibi du business n'est plus nécessaire, la suprématie de l'argent blanc, reconnue par tous, est en elle même largement suffisante.
Heureusement, j'ai aussi rencontre l'expatrie amoureux, humble travailleur et consciencieux, parlant bambara, baoulé ou wolof, la main dans la boue, la sueur au front. Lui, seule sa peau rouge vive le révèle étranger au soleil ardent.

Fanta