lundi 17 mars 2008

Ames sensibles s'abstenir...

Ce que je redoute le plus en Chine, ce ne sont pas les spécialités cantonaises (telles que la viande de chien ou intestins et boyaux en tous genres. Ce ne sont pas non plus les manières peu civilisées de certains habitants. Non, ce que je ne parviens pas à tolérer, ce sont les toilettes. J'ai en fait la douloureuse expérience en revenant du Guanxi.

Hier soir, après avoir résisté une première fois à un stop pipi à cause de l'absence de lumière, doublée d'une odeur épouvantable émanant des sanitaires, je me résouds à pénétrer dans les toilettes du second arrêt.

Imaginez une pièce rectangulaire dont les murs sont recouverts d'un carrelage qui fut blanc jadis. Le long des deux murs en face de vous coule une sorte de ruisseau artificiel, entouré de ces carreaux suintants. Avouez que cela est néanmoins astucieux, car il nul besoin de tirer la chasse d'eau. Néanmoins, ce ruisseau qui est presque totalement dépourvu d'eau, laisse stagner son contenu pour le plus grand confort de ses utilisateurs.

Des tablettes en bois alignées parallèlement créent des compartiments, elles empêchent d'avoir la tête rivée sur le derrière de sa voisine mais ne créent un espace d'intimité pour autant.
Sans porte, ni cloison réelle, ce genre d'espace donne donc lieu à des séances de pipi collectives, durant lesquelles les pantalons sont baissés en même temps, au vu et au su de tous.

C'est beau le communisme...

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