dimanche 28 septembre 2008

Petit clin d'oeil au garde du corps aux gros bras


Non parce que ce bon vieux toutou n'a quand même rien à voir avec ceux de Valse avec Bachir...

Une petite robe de soirée

Puisqu'il fallait bien que j'en parle, nous avons approché le gigantesque musée Guggenheim aujourd'hui. Ce nom curieux préfigure déjà la singularité du lieu. Le bâtiment en lui-même mérite le détour. Un géant de titane surplombe magistralement le fleuve. On le croirait fraîchement débarqué d'une planète qui ne voulait plus de ce monstre trop massif et encombrant. Sa carapace imprime les refets de l'eau et s'habille de lumière. Comme s'il ne paraissait pas assez imposant comme ça, une sculpture florale gaie et colorée en forme de chien à la Jeff Koons monte la garde.



En fait, le Guggenheim, c'est une robe Paco Rabanne version XXL, jalousement gardée par un méchant garde du corps aux gros bras.

Le carrefour des cultures

Nous traversons une grande place lorsque je m'arrête, constatant que quelque chose ne tourne pas rond.
En face de nous se dressent une dizaine de bâtiments tous gris, mais qui s'avèrent hétéroclites une fois que le regard s'attarde sur eux.
Le premier a l'air contemporain. Doté d'une foultitude de fenêtres, celles-ci sont illuminées par des néons de toutes les couleurs. Puis il suffit de pivoter légèrement pour découvrir un bâtiment à l'architecture flamande, que l'on aurait pu retrouver à Bruxelles ou à Amsterdam. On continue ce tour de table et l'on voit se dresser un bloc massif mussolino stalinien, tempéré par la grâce d'un palais autrichien richement décoré, quand l'austère immeuble londonien nargue les autres avec ses colonnes grecques.

Bref, un seul tour à 180 degrés autour de cette place m'a fait faire le tour de l'Europe. Et le pire, c'est que je suis sûre qu'ils ne l'ont même pas fait exprès.

Una otra historia


J'ai regarni mon sac à dos, refait la liste les choses que j'avais oublié d'emporter, changé de brosse à dents.
A peine ai je eu le temps de faire mes adieux que me revoilà propulsée dans ce pays qui contraste tant avec l'empire dirigé par la main de fer communiste.

Ici, les femmes de Volver déboulent à chaque coin de rue. Fortes, masculines et rock'n'roll, leur détermination se mesure à l'épaisseur du trait d'eye liner qui dégouline de leurs paupières.
La nuit tombée, tout Bilbao se presse dans les rues piétonnes à peine éclairées. La populace déborde des bars qui alignent des pintxos tout aussi alléchants et suitants les uns que les autres.

La jeunesse fougueuse qui atteint fébrilement la majorité envahit une rue et offre un spectacle de pure débauche, quand à deux pas, leurs parents empêchent le temps de s'écouler en empoignant une cerveza.
Des trottinettes insouciantes virevoltent encore autour de nous. Je ne sais pas trop si c'est ainsi que s'établit le dialogue entre les générations, mais toujours est il que ça grouille, ça tambourine et ça vit.

Une petite brise d'air frais est venue effleurer mon cou. C'est fou ce qu'elle m'a fait du bien.

mardi 2 septembre 2008

Va, vis et deviens

A partir de quand es-tu devenue une adulte?
Lorsque tu as appris a dire non? A résister, la tête haute, à la pression familiale qui voulait couler ton image dans un moule qui ne te correspondait pas?
Ou à partir du moment ou tu as décidé, seule, du goût que tu voulais donner à ta vie?
Du haut de tes 22 ans, tu te rends compte du chemin que tu as parcouru quand d'autres sont a l'orée de ce combat. Il te reste encore bien des leçons à tirer, d'autres échecs à surmonter, mais tu sais dorénavant que plus rien ne te fera reculer devant tes convictions, que tu te battras toujours pour ce qui vaut la peine d'être dit, vécu.

Révoltée, moi? Non, jamais