dimanche 28 septembre 2008

Una otra historia


J'ai regarni mon sac à dos, refait la liste les choses que j'avais oublié d'emporter, changé de brosse à dents.
A peine ai je eu le temps de faire mes adieux que me revoilà propulsée dans ce pays qui contraste tant avec l'empire dirigé par la main de fer communiste.

Ici, les femmes de Volver déboulent à chaque coin de rue. Fortes, masculines et rock'n'roll, leur détermination se mesure à l'épaisseur du trait d'eye liner qui dégouline de leurs paupières.
La nuit tombée, tout Bilbao se presse dans les rues piétonnes à peine éclairées. La populace déborde des bars qui alignent des pintxos tout aussi alléchants et suitants les uns que les autres.

La jeunesse fougueuse qui atteint fébrilement la majorité envahit une rue et offre un spectacle de pure débauche, quand à deux pas, leurs parents empêchent le temps de s'écouler en empoignant une cerveza.
Des trottinettes insouciantes virevoltent encore autour de nous. Je ne sais pas trop si c'est ainsi que s'établit le dialogue entre les générations, mais toujours est il que ça grouille, ça tambourine et ça vit.

Une petite brise d'air frais est venue effleurer mon cou. C'est fou ce qu'elle m'a fait du bien.

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