vendredi 4 avril 2008

Respiro

La pluie vicieuse a pris possession du ciel au-dessus de nos têtes. De fines goutelettes insidieuses taquinent mon parapluie en pleine crise existentielle. Le pauvre ne sait plus s'il vaut la peine que je l'ouvre ou pas.
Les nuages sont si bas que l'on se sent terrassé, comme si le monde entier pesait sur nos épaules.
Des nuits que je n'arrive plus à trouver le sommeil...

Heureusement, il a cessé de pleuvoir aujourd'hui.
Il fait maintenant lourd et l'air est tellement dense qu'il vient à manquer.
Je me sens comprimée, comme si un corset invisible était venu se nouer autour de ma taille.

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