jeudi 28 février 2008

Miam! Un Chinois...

ça fait des semaines que j'en rêvais, je vais l'écrire ce post! (évidemment que je ne rêvais pas du mec chinois, qu'allez-vous imaginer?)

De petite taille, le mâle chinois porte des chaussures à bout carrés qui font que ses pieds paraissent encore plus petits qu'ils ne le sont déjà.
Son pantalon taille (trop) haute ou taille (trop) basse est généralement trop court (économies d'échelle?). Il masque avec peine ses chaussettes rouges trouées à la cheville ou pire, ses pattes dégarnies pourvues de seulement deux ou trois longs poils qui se battent en duel.
La chemise est sujette à toutes les fantaisies: imprimés tahïtiens, rayures ou carreaux, tout sied, et nul besoin de faire apparaître la mention "Made in China", on constate vite qu'il n'y a pas erreur sur la marchandise.

Il arbore fièrement un ongle démesurément long au niveau du petit doigt. Cet ongle a toutes les qualités d'un couteau suisse, la saleté en plus. Il sert à ouvrir les cartons, à décoller les étiquettes... Mais il est également très utile lorsqu'il s'agit de se curer les oreilles, les dents, le nez et bien d'autres endroits encore. Pour leur défense, les Chinois estiment que leur force peut se comparer à la longueur de cet ongle. J'aurais préféré qu'ils fassent une démonstration de leur virilité autrement.
Par ailleurs, arborer un ongle long est un signe de réussite sociale. En effet, cela veut dire qu'il n'est pas un paysan travaillant dans les champs et qu'il exerce un métier de bureau (même si je concède que c'est pas hyper pratique de taper sur un clavier avec un ongle de 3 cm).

Sa dentition est anarchique: certains bouts de dents marronâtres ressemblent à des stalactites qui auraient essayé de s'accrocher désespérement à ce qu'on pense être une gencive. Celle-ci est en effet tellement obstruée par les restes du repas précédent qu'il est difficile de la reconnaître. Et ce, même lorsque ce mâle déploie ses poumons en hurlant sur tout ce qui bouge. Le Chinois lambda ne parle pas, il aboie.

Savez-vous qu'il existe même un moyen de le reconnaître sans même l'apercevoir? Il suffit de tendre l'oreille (et encore) pour se délecter du délicieux crachat venant de ses entrailles. Un bruit tonitruant qui parvient même à infiltrer mon appartement (pourtant situé au 5è étage).

Entre les crachats incessants et les discrets ronflements dans le bus, vous comprendrez donc qu'il m'est difficile de leur rester indifférente...

1 commentaire:

AL a dit…

je suis sous le charme...