mercredi 13 février 2008

Hanoi la canaille


Je disais precedemment qu'Hanoi s'etait revelee sous un autre jour.

J'ai redecouvert le charme de cette ville: ses murs d'un vert typiquement vietnamien, qui se situe a mi-chemin entre un vert d'eau neanmoins criard et le bleu turquoise des lagons. Delaves par le temps, les murs jaunes, decrepis par l'humidite et ronges par la crasse sont taggues de numeros de telephone qui ne renvoient a rien.

Ce qui peut paraitre rebutant au depart fait finalement partie du decor sans lequel Hanoi ne serait pas aussi attrayante: les longs cables electriques ressemblant a des cheveux de sorciere pendant lugubrement aux poteaux, des rue grouillantes de vie ponctuees par des klaxons incessants, des trottoirs impraticables tant ils sont investis par les Hanoiens pour qui la notion d'intimite semble tout a fait inconnue.

Cette ville a indeniablement le cote canaille-boheme que je retrouvais en flanant a Montmartre ou dans certains coins de la Butte aux Cailles. Les vendeuses de pain trimballant leurs corbeilles en osier me laissent imaginer que Paris n'est pas si loin...

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