mercredi 30 janvier 2008

Pomme, poire, abricot...


Ces deracines de Lijiang mesurent-ils la chance qu'ils ont de vivre dans ce coin de paradis?
Il me semble que oui.
Tranquilles et indolents, leur vie ressemble a une douce comptine que l'on aime chantonner inlassablement.

Chaque matin, ils allumeraient un feu au centre de leur cour d'inspiration taoiste. Leurs mains dansant avec les flammes, ils se rechaufferaient a force d'eclats de rires provenant de leur vie passee ou du moment present.

Tous les soirs, il concocterait un succulent repas, releve d'epices rares ayant le pouvoir de delier les langues. Ils reuniraient ainsi a leur table leurs hotes de passage et leurs amis de toujours pour faire honneur a des diners chaleureux, respirant la generosite.


Puis, apres avoir rassasie leur assemblee, ils les meneraient vers ce lieu mystique ou la musique acoustique enivre plus intensement que les vapeurs de l'alcool.

Leur serenite imposante m'a eblouie.

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