lundi 6 octobre 2008

La fièvre du samedi soir

Vamos al Fever? Vale! Vale!

Alors le Fever, c'est THE boîte de Bilbao, THE place où il faut être un samedi soir. On raconte que 3000 personnes s'y entassent, alors nous, en bonnes mules sagement dressées, nous nous y rendons.
Etant à l'extérieur de la ville, je plaisante en disant qu'on se retrouvera dans une zone industrielle désaffectée, et mon intuition ne m'avait pas trahie!
A 2 heures du matin, nous errons autour des usines, encerclées par la jeunesse dépravée de Bilbao. Ca aurait pu s'apparenter à un feu de camp sur la plage, sauf qu'à la place du feu, une bouche d'égoût embaumait l'atmosphère, au lieu des bruits de vague, des jets de pisse toutes les 2 voitures, et le froid du nord en guise de douce brise d'été.
Entrée en la matière glauquissime donc.

Puis c'est la cohue pour rentrer et avec le culot d'Amani, prête à tout ce soir là, nous coupons la file sous le feu des insultes des Espagnols (que nous ne comprenons pas évidemment).
A l'intérieur, des gamins ayant à peine atteint la vingtaine se trémoussent de manière étonnamment statique. Malgré une programmation d'enfer, le groupe de français s'apparente à des pestiférés en pleine séance de répétitions de gymnastique rythmique. Moi qui pensais que l'expression corporelle était le point fort de nos chers espagnols, il va falloir se rabattre sur autre chose...

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